Une semaine à Tokyo

Cette semaine, nous avons emménagé dans notre nouvel appartement. Patricia aurait du avoir les clés lundi, mais le propriétaire n’avait pas reçu le transfert pour le paiement des premiers mois … pas de blé, pas de clé !  Tout est heureusement rentré dans l’ordre : nous avons fait un état des lieux millimétré (une rayure de 2 cm sur la poignée de la porte de la chambre, une tache sur le parquet, etc … ce sont des maniaques, on ne sait pas ce que ça va donner quand on va partir surtout si Patricia perce les murs), et le déménagement est arrivé. Premier problème : on sonne à la porte à 9h15 alors que le rendez-vous était à 9h00 (bravo la ponctualité japonaise …).

et là, ça donne :

 -          celui qui amène le carton annonce son numéro

-          la coordinatrice entoure le numéro sur sa feuille d’inventaire

-          on lui dit où il faut aller le mettre

-          elle traduit en Japonais 

Résultat : une centaine de cartons et de meubles répartis dans les pièces en moins de 3 heures, sans traces sur le parquet ! sont forts ces japonais. 

Le tri des poubelles 

Bon, maintenant qu’on est chez nous, il ne faut plus déconner… le tri est une affaire sérieuse au Japon, voyez plutôt : 

Je vous avais promis de vous faire partager les plus belles photos de chats fêtant leur anniversaire ; j’ai pas encore eu le temps de m’y mettre. Voici cependant un avant-goût : 

Voici une « neko bukuru », une maison de chats, où l’on peut venir en caresser. Il y a plusieurs tarifs selon la durée. Peut être même qu’on peut prendre un abonnement pour venir caresser toujours le même chat. Au même étage, on trouve des accessoires pour animaux. Je vous ai déjà dit que les animaux étaient considérés comme des humains, ça se confirme :

La semaine prochaine, on essaiera de vous faire partager notre nouvel environnement. On cherche encore un peu nos marques : j’ai encore quelques itinéraires à tester avec peut être un déboitage d’épaule à la clé, on n’a pas encore trouvé de supermarché avec de la confiture Bonne-maman, et Patricia a encore un peu de mal à dire au taxi « koko-des onegai shimas » (c’est ici s’il vous plaît) devant notre immeuble. Pour l’instant c’est la seule façon qu’on ait trouvée, il doit y avoir moyen de faire mieux car à chaque fois ils freinent comme des bêtes en manquant de créer un accident. 

Ce qu’on peut déjà vous dire c’est qu’il y a une rue un peu commerçante mais assez japonaise ; je vais attendre de savoir parler un peu mieux avant de prendre des brochettes de poulets directement chez le marchand (car oui, je risquerais d’avoir des brochettes de poulet, mais pas du filet, peut être de la peau, ou le cœur, ou des abats … ici ils adorent ça et va t’en dire « pas du foie s’il vous plait » en japonais) … Bref on se contente de ce qu’on peut facilement identifier (genre glaces aux pépites de chocolat). Peut être qu’on devrait faire tester Ana (mais c’est même pas sûr qu’elle ait le même goût que nous … elle a dévoré des makis avec une sauce bizarre à l’intérieur et elle commence à dire des trucs en japonais qu’on comprend pas …)  

Trop de gagnants cette fois ci. Nous allons donc quelque peu modifier les règles… à partir de maintenant on ne vous donnera plus la bonne réponse au milieu des mauvaises. A vous de laisser libre cours à votre imagination pour inventer la bonne réponse. Les meilleurs seront exemptés de pâté.